Comme toutes et tous, nous aurions souhaité des actualités bien plus légères pendant que les enfants de Paris, Ivry, Vitry profitent de leurs vacances d’hiver et que nous sortons peu à peu de la crise Sanitaire.
Nous tenions à partager notre réflexion sur le dernier Rapport du GIEC alors que nous savons qu’il nous faut en zone dense, revendiquer encore plus fort l’extension des lignes de métro 10 et 1 notamment pour moins de déplacements domicile-travail longs, polluants, qui saturent également le réseau des transports. Le secteur transports C 1/3 des émissions de gaz à effet de serre en @iledefrance.
Prendre bien en compte, s’appuyer vraiment sur le volet 2 du dernier Rapport du GIEC publié lundi dernier est urgent. Il porte sur les impacts du dérèglement climatique pour l’humanité, nos villes, nos maisons et les écosystèmes dont nous dépendons. Un rapport crucial à l’heure de la présidentielle et face à la lenteur de la mise en place du nouveau CPER en 2022.
Le rapport du GIEC se concentre sur les impacts et assure que l’ampleur des conséquences du réchauffement climatique avait été sous-estimée. Il parvient à attribuer scientifiquement plus de bouleversements naturels au réchauffement. Il affirme que les efforts d’adaptation ne seront pas les mêmes pour un monde à +2°C ou +4°C.
La contrainte des modifications climatiques va être de plus en plus forte avec des coûts sociaux et économiques graves. Or nous n’y sommes pas préparés. Ou en tous cas, très mal. Nous devons réduire les émissions mondiales de moitié d’ici 2030. – Or les émissions UE ont retrouvé leur niveau de pré-pandémie.
Sans être dans un biais optimiste classique, il n’est pourtant pas trop tard pour contrôler la portée des impacts climatiques. C’est nous le savons d’ailleurs la volonté des collectivités et acteurs que nous fédérons à La grande10.
Le développement de nouveaux transports décarbonés (métro, vélo…) pour les franciliens est une des clés de l’adaptation et de la solution pour abaisser les quantités émises d’oxydes d’azote. Le développement des transports collectifs performants de voyageurs comme le propose notre promotion du prolongement de la ligne 10 est nécessaire. Notre projet est fort car au cœur d’une région prochainement de 13 millions d’habitants.
Or l’Etat et la Région sont dans un attentisme pesant. La mise en œuvre difficile des ZfEm en est l’inquiétant révélateur. L’adaptation n’est pas qu’une affaire individuelle et ne peut pas juste être portée par nos territoires et communes. C’est un défi bien plus vaste et collectif à mener.
L’adaptation est au moins aussi indispensable que l’atténuation. Cette décennie est cruciale dans la lutte contre le changement climatique et notre fenêtre d’opportunité se referme nous dit le rapport du GIEC.
Rappelons que le prolongement de 5 km d’une ligne de métro en banlieue, c’est une estimation de 38 tonnes émises en moins de Co2 par jour pour 60 000 usagers. Le métro est un bel allié des arbres.
Il nous faudra encore une plus grande mobilisation citoyenne en 2022.
-
Article précédent
» Cuivis dolori remedium est patientia «
-
Article suivant
Assemblée générale